Rapport au Président de la République relatif à l'ordonnance n° 2000-548 du 15 juin 2000 relative à la partie Législative du code de la santé publique
Conformément à l'article 1er de la loi n° 99-1071 du 16 décembre 1999 portant habilitation du Gouvernement à procéder par ordonnances, à l'adoption de la partie Législative de certains codes, la présente ordonnance a pour objet de permettre l'adoption de la partie Législative du projet de code de la santé publique. Son article 1er prévoit que les dispositions annexées à la présente ordonnance constituent désormais la partie Législative du code de la santé publique. L'article 2 prévoit la mise à jour des dispositions que le projet de code reprend en tant que code suiveur d'autres codes ou d'autres lois, dans le cas où ces dispositions seraient codifiées. L'article 3 prescrit le remplacement des références aux dispositions abrogées par l'article 4 par les références correspondantes du code de la santé publique. L'article 4 (I) abroge les dispositions du code actuel, sous réserve des dispositions de l'article 5 ; il abroge également le code des débits de boissons et de lutte contre l'alcoolisme ainsi que les lois, ordonnances et décrets ou articles de lois, d'ordonnances ou de décrets qui sont désormais codifiés dans le code de la santé publique (II). L'article 5 reporte l'abrogation d'un certain nombre d'articles du code actuel à l'entrée en vigueur des dispositions réglementaires correspondantes. Quant aux articles relatifs aux statuts du personnel hospitalier qui n'ont pas vocation à figurer dans le code, ils devraient faire prochainement l'objet de projets de décrets. L'article 6 étend les dispositions de l'ordonnance aux territoires d'outre-mer, à la Nouvelle-Calédonie et à la collectivité territoriale de Mayotte. Le second alinéa permet aux dispositions applicables en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, édictées par l’État à l'époque où il était compétent en matière de santé publique, de continuer à y trouver effet, nonobstant la compétence locale. Il appartient désormais aux institutions locales et non à l’État d'abroger, de modifier ou de remplacer ces dispositions. L'article 7 est l'article d'exécution. Ministère: MINISTERE DE L'EMPLOI ET DE LA SOLIDARITE Nature: RAPPORT Identifiant: JORFTEXT000000217229 NOR: MESX0000036P Ancien identifiant: 1OR000548 URL: texte/version/JORF/TEXT/00/00/00/21/72/JORFTEXT000000217229.xml
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État: MODIFIE
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État: VIGUEUR
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Type: AUTONOME
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Date de début: 2016-01-28
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Date de fin: 2020-09-01
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Identifiant: LEGIARTI000031927532
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URL: article/LEGI/ARTI/00/00/31/92/75/LEGIARTI000031927532.xml
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Date de début: 2020-09-01
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Date de fin: 2999-01-01
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Identifiant: LEGIARTI000038901881
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URL: article/LEGI/ARTI/00/00/38/90/18/LEGIARTI000038901881.xml
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###### Article L2325-1
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Comme il est dit à l'article L. 541-1 du code de l'éducation, ci-après reproduit
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Les actions de promotion de la santé des élèves font partie des missions de
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l'éducation nationale. Elles sont en priorité assurées par les médecins et
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infirmiers de l'éducation nationale. A ce titre, les élèves bénéficient, au
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cours de leur scolarité, d'actions de prévention et d'information, de visites
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médicales et de dépistage obligatoires, qui constituent leur parcours de santé
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dans le système scolaire. Les élèves bénéficient également d'actions de
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promotion de la santé constituant un parcours éducatif de santé conduit dans les
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conditions prévues à l'avant-dernier alinéa du II de l'article L. 121-4-1 du
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code de l'éducation. Ces actions favorisent notamment leur réussite scolaire et
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la réduction des inégalités en matière de santé.<br />
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Les visites médicales et de dépistage obligatoires ne donnent pas lieu à
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contribution pécuniaire de la part des familles.<br />
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Les parents ou tuteurs sont tenus, sur convocation administrative, de présenter
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les enfants à ces visites, sauf s'ils sont en mesure de fournir un certificat
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médical attestant qu'un bilan de leur état de santé physique et psychologique a
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été assuré par un professionnel de santé de leur choix.<br />
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Au cours de la sixième année, une visite comprenant un dépistage des troubles
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spécifiques du langage et de l'apprentissage est organisée. Les médecins de
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l'éducation nationale travaillent en lien avec l'équipe éducative, les
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professionnels de santé et les parents, afin que, pour chaque enfant, une prise
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en charge et un suivi adaptés soient réalisés suite à ces visites.<br />
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Les ministres chargés de l'éducation nationale et de la santé déterminent
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conjointement, par voie réglementaire, pour les visites médicales et les
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dépistages obligatoires, la périodicité, le contenu de l'examen médical de
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prévention et de dépistage ainsi que les éventuelles populations
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prioritaires.<br />
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Des examens médicaux périodiques sont également effectués pendant tout le cours
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de la scolarité et le suivi sanitaire des élèves est exercé avec le concours de
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l'infirmier et, dans les établissements du second degré, d'un assistant de
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service social.
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L'article L. 541-1 du code de l'éducation s'applique aux services de santé
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scolaire et universitaire.
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