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État: MODIFIE
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Type: AUTONOME
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Date de début: 2010-12-31
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Date de fin: 2011-01-01
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Identifiant: LEGIARTI000021666873
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URL: article/LEGI/ARTI/00/00/21/66/68/LEGIARTI000021666873.xml
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###### Article 285 septies
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I. ― 1. Dans la région Alsace, les véhicules de transport de marchandises qui
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empruntent le réseau routier sont soumis à une taxe.<br />
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2. Le réseau routier mentionné au 1 est constitué par les autoroutes, routes
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nationales ou routes appartenant à des collectivités territoriales pouvant
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constituer des itinéraires alternatifs à des autoroutes à péage, situées ou non
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sur le territoire douanier, ou à des autoroutes et routes nationales soumises à
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la présente taxe.<br />
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La liste des routes et autoroutes soumises à la taxe est déterminée par décret
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en Conseil d'Etat, pris après avis de leurs assemblées délibérantes pour les
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routes appartenant à des collectivités territoriales.<br />
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Les routes et autoroutes mentionnées au premier alinéa sont découpées en
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sections de tarification.A chaque section de tarification est associé un point
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de tarification. Ces sections de tarification ainsi que les points de
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tarification associés sont définis par arrêté conjoint des ministres chargés des
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transports et du budget. La longueur maximale des sections de tarification est
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de quinze kilomètres.<br />
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3. Les véhicules de transport de marchandises mentionnés au 1 s'entendent des
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véhicules seuls ou tractant une remorque, dont le poids total en charge
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autorisé, ou dont le poids total roulant autorisé pour les ensembles articulés,
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est égal ou supérieur à douze tonnes.<br />
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Ne sont toutefois pas considérés comme des véhicules de transport de
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marchandises les véhicules d'intérêt général prioritaires et les véhicules et
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matériels agricoles définis par voie réglementaire, ainsi que les véhicules
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militaires.<br />
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II. ― La taxe est due solidairement par le propriétaire, le conducteur ou tout
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utilisateur des véhicules mentionnés au 3 du I.<br />
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Toutefois, lorsque le véhicule de transport de marchandises fait l'objet soit
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d'un contrat de crédit-bail, soit d'un contrat de location, la taxe est due
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solidairement par le locataire ou le sous-locataire, le conducteur ou tout
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utilisateur. Le propriétaire est solidairement responsable du paiement de la
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taxe ainsi que, le cas échéant, de la majoration de retard applicable. Un décret
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précise les conditions particulières qui en découlent pour le loueur.<br />
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III. ― Le fait générateur intervient et la taxe devient exigible lors du
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franchissement, par un véhicule de transport de marchandises défini au 3 du I,
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d'un point de tarification mentionné au troisième alinéa du 2 du I.<br />
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IV. ― 1.L'assiette de la taxe due est constituée par la longueur des sections de
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tarification empruntées par le véhicule, exprimée en kilomètres, après
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arrondissement à la centaine de mètres la plus proche.<br />
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2. Pour chaque section de tarification, le taux kilométrique de la taxe est
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fonction de la catégorie du véhicule. Les catégories, qui reposent sur le nombre
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d'essieux des véhicules, sont déterminées par décret en Conseil d'Etat.<br />
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Le taux kilométrique est modulé en fonction de la classe d'émission EURO du
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véhicule, au sens de l'annexe 0 de la directive 1999 / 62 / CE du Parlement
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européen et du Conseil, du 17 juin 1999, relative à la taxation des poids lourds
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pour l'utilisation de certaines infrastructures, et, le cas échéant, en fonction
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du niveau de congestion de la section de tarification.<br />
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Un décret précise les conditions dans lesquelles le niveau de congestion de la
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section de tarification est pris en compte.<br />
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En cas de défaut de justification par le redevable de la classe d'émission EURO
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ou du nombre d'essieux du véhicule, le taux kilométrique est déterminé en
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retenant respectivement la classe ou la catégorie à laquelle correspond le taux
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kilométrique le plus élevé.<br />
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3. Le taux de la taxe est compris entre 0, 015 € et 0, 2 € par essieu et par
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kilomètre.<br />
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4. Un arrêté conjoint des ministres chargés des transports et du budget fixe le
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taux de la taxe lorsque la voie concernée relève du domaine public de l'Etat.
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Lorsque la voie est la propriété d'une collectivité autre que l'Etat, le taux
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est fixé par arrêté conjoint des mêmes ministres sur avis de l'organe délibérant
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de la collectivité.<br />
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5. Pour chaque section de tarification empruntée, le montant de la taxe est égal
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au produit de la longueur de la section par le taux kilométrique déterminé
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conformément aux 2 à 4.<br />
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V. ― 1.A compter de l'entrée en vigueur de la taxe prévue au présent article,
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les véhicules de transport de marchandises mentionnés au 3 du I doivent disposer
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d'un équipement électronique embarqué permettant l'enregistrement automatique, à
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chaque franchissement d'un point de tarification, des éléments nécessaires à la
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liquidation de ladite taxe lorsqu'ils circulent sur le réseau mentionné au 2 du
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I.<br />
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2. La taxe due au titre des trajets effectués est liquidée à partir des
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informations collectées automatiquement au moyen de l'équipement électronique
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embarqué mentionné au 1 du présent V.<br />
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Les informations collectées au moyen des équipements électroniques embarqués
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homologués font foi jusqu'à preuve du contraire.<br />
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3. Lorsque le redevable a passé un contrat avec une société habilitée lui
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fournissant un service de télépéage, la taxe est liquidée et son montant est
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communiqué à cette société au plus tard le dixième jour de chaque mois, sur le
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fondement de l'ensemble des trajets taxables réalisés par le redevable au cours
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du mois précédent et pour lesquels il a utilisé l'équipement électronique
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embarqué fourni par la société habilitée.<br />
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4. Dans les autres cas, préalablement à l'emprunt du réseau taxable, le
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redevable est tenu de constituer une avance sur taxe.<br />
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La taxe est liquidée et son montant est communiqué au redevable au plus tard le
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dixième jour de chaque mois, sur le fondement de l'ensemble des trajets taxables
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réalisés par le redevable au cours du mois précédent et pour lesquels il a
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utilisé l'équipement électronique embarqué.<br />
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La liquidation de la taxe et la communication du montant dû par le redevable
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sont effectuées lors de la restitution de l'équipement électronique embarqué, ou
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dès que l'avance est insuffisante pour couvrir les trajets taxables réalisés.<br />
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Les modalités d'application du présent article sont fixées par décret en Conseil
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d'Etat.<br />
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5. 1° Un décret en Conseil d'Etat définit les modalités de communication du
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montant de la taxe aux sociétés habilitées fournissant un service de télépéage
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mentionnées au 3 ainsi que les conditions dans lesquelles le redevable peut
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avoir accès à l'état récapitulatif des trajets et au détail de la tarification
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retenue dans les cas visés au 4.<br />
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2° Un décret en Conseil d'Etat fixe les modalités, y compris financières, selon
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lesquelles les équipements électroniques embarqués mentionnés au 1 sont mis à
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disposition des redevables soumis au 4.<br />
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3° Un arrêté conjoint des ministres chargés des transports et du budget fixe les
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caractéristiques techniques des équipements électroniques embarqués mentionnés
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au 1.<br />
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4° Un arrêté conjoint des ministres mentionnés au 3 définit les conditions dans
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lesquelles une société fournissant un service de télépéage peut être habilitée
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en vue de mettre à disposition des redevables mentionnés au 3 les équipements
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électroniques embarqués et d'acquitter la taxe pour leur compte.<br />
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VI. ― 1. Lorsque le redevable a passé un contrat avec une société habilitée lui
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fournissant un service de télépéage, la taxe est acquittée par cette société au
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plus tard le dixième jour du mois suivant la liquidation.<br />
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Lorsque tout ou partie de la taxe n'a pas été payée à la date limite de paiement
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et en l'absence d'une réclamation assortie d'une demande de sursis de paiement,
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un avis de rappel, prévoyant une majoration de 10 % du montant de la taxe non
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acquitté, est adressé à la société habilitée lui fournissant un service de
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télépéage avant la notification du titre exécutoire.<br />
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2. Dans les cas prévus au 4 du V, la taxe est acquittée par le redevable lors de
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la restitution de l'équipement électronique embarqué ou dès que l'avance est
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insuffisante ou au plus tard le dixième jour du mois suivant la liquidation.<br />
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Le paiement s'effectue par imputation de l'avance.<br />
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Un décret en Conseil d'Etat précise les conditions dans lesquelles la taxe est
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acquittée. Il peut prévoir des mécanismes particuliers pour les redevables
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occasionnels.<br />
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Lorsque tout ou partie de la taxe n'a pas été payée à la date limite de paiement
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et en l'absence d'une réclamation assortie d'une demande de sursis de paiement,
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un avis de rappel, prévoyant une majoration de 10 % du montant de la taxe non
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acquitté, est adressé au redevable avant la notification du titre exécutoire.<br />
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3. La taxe est recouvrée par l'administration des douanes et droits indirects
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selon les règles, garanties, privilèges et sanctions prévus par le présent
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code.<br />
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VII. ― 1. Les manquements au regard de la taxe sont réprimés, les poursuites
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sont effectuées et les instances sont instruites et jugées comme en matière de
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douane.<br />
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Est constitutive d'un manquement toute irrégularité ayant pour but ou pour
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résultat d'éluder ou de compromettre le recouvrement de la taxe.<br />
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La circulation du redevable sur le réseau taxable, alors que l'avance sur taxe
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est insuffisante, est constitutive d'un manquement.<br />
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Les propriétaires, utilisateurs ou conducteurs de véhicules doivent présenter, à
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première réquisition, aux agents des douanes, de la police nationale, de la
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gendarmerie nationale et du contrôle des transports terrestres, tous les
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éléments et documents susceptibles de justifier la régularité de la circulation
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desdits véhicules sur le réseau taxable.<br />
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2. Lorsqu'il est constaté un manquement, le redevable fait l'objet d'une
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taxation forfaitaire égale au produit du taux défini aux 2 à 4 du IV par une
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distance forfaitaire de 130 kilomètres. Le montant de la taxe forfaitaire ou au
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réel est doublé en cas d'existence d'un autre manquement au cours des trente
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derniers jours.<br />
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Le montant de la taxe forfaitaire ou au réel prévue au premier alinéa est
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communiqué au redevable selon les modalités fixées par arrêté conjoint des
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ministres chargés des transports et du budget. Elle est exigible dès sa
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communication au redevable.<br />
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Lorsque l'irrégularité est constatée par des agents de la police nationale, de
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la gendarmerie nationale ou du contrôle des transports terrestres, ces derniers
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en informent les services des douanes qui mettent en œuvre la procédure de
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taxation forfaitaire.<br />
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Le redevable dispose de la possibilité d'apporter la preuve de la distance
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réellement parcourue sur le réseau taxable par le véhicule en manquement.
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Lorsque cette preuve est apportée, la taxation forfaitaire est abandonnée pour
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une taxation réelle.<br />
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3. Sans préjudice des dispositions du 2, tout manquement mentionné au 1 est
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passible d'une amende maximale de 750 EUR.<br />
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4. Les agents mentionnés au deuxième alinéa du 1 et habilités par les textes
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particuliers qui leur sont applicables disposent des pouvoirs d'investigation et
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de constatation nécessaires à la mise en œuvre des contrôles prévus au même
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alinéa. Ces agents peuvent immobiliser le véhicule en manquement pour mettre en
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œuvre et percevoir l'amende mentionnée au 3 dans les conditions fixées par
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décret en Conseil d'Etat.<br />
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5. Les constatations d'irrégularités effectuées par des appareils de contrôle
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automatique homologués font foi jusqu'à preuve du contraire.<br />
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VIII. ― Aux fins d'établissement de l'assiette de la taxe, de son recouvrement
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et des contrôles nécessaires, un dispositif de traitement automatisé des données
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à caractère personnel sera mis en œuvre, conformément aux modalités prévues par
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la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux
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libertés.<br />
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IX. ― S'agissant des voies appartenant au réseau routier national, le produit de
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la taxe est affecté à l'Agence de financement des infrastructures de transport
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de France.<br />
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Par ailleurs, l'Etat rétrocède aux collectivités territoriales le produit de la
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taxe correspondant aux sommes perçues pour l'usage du réseau routier dont elles
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sont propriétaires, déduction faite des coûts exposés y afférents. Un arrêté
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conjoint des ministres chargés des transports, du budget et des collectivités
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territoriales fixe le montant de cette retenue.
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