Décret n° 2010-1277 du 27 octobre 2010 relatif à la libération conditionnelle et à la surveillance judiciaire et portant diverses dispositions de procédure pénale
Ministère: Ministère de la justice et des libertés Nature: DECRET Identifiant: JORFTEXT000022965020 NOR: JUSD1012905D URL: texte/version/JORF/TEXT/00/00/22/96/50/JORFTEXT000022965020.xml
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État: MODIFIE
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État: VIGUEUR
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Type: AUTONOME
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Date de début: 2010-04-04
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Date de fin: 2010-10-29
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Identifiant: LEGIARTI000022072389
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URL: article/LEGI/ARTI/00/00/22/07/23/LEGIARTI000022072389.xml
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Date de début: 2010-10-29
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Date de fin: 2999-01-01
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Identifiant: LEGIARTI000022968509
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URL: article/LEGI/ARTI/00/00/22/96/85/LEGIARTI000022968509.xml
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###### Article D32-20
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@ -21,4 +21,8 @@ détention aux fins de placement en détention provisoire.<br />
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Quelle que soit la peine d'emprisonnement encourue, le juge des libertés et de
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la détention peut décerner, à l'encontre de cette personne, un mandat de dépôt
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en vue de sa détention provisoire, sous réserve des dispositions des articles
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141-3 et D. 32-21.
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141-3 et D. 32-21.<br />
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En cas de violation des obligations prévues par les 9° et 17° de l'article 138,
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les dispositions de l'article 141-4 sont applicables, ainsi que celles du second
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alinéa de l'article 141-2 et celles du dernier alinéa de l'article 394.
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@ -7,6 +7,7 @@ Identifiant: LEGISCTA000006166165
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###### Section 11 : Dispositions applicables à la surveillance judiciaire des personnes dangereuses condamnées pour crime ou délit
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- [Article D147-31](article_d147-31.md)
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- [Article D147-31-1](article_d147-31-1.md)
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- [Paragraphe 1er : Condamnés susceptibles de faire l'objet d'une surveillance judiciaire](paragraphe_1er)
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||||
- [Paragraphe 2 : Contenu et durée de la surveillance judiciaire](paragraphe_2)
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||||
- [Paragraphe 3 : Retrait des réductions de peines en cas d'inobservation des obligations](paragraphe_3)
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@ -0,0 +1,23 @@
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État: VIGUEUR
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||||
Type: AUTONOME
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Date de début: 2010-10-29
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Date de fin: 2999-01-01
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Identifiant: LEGIARTI000022968457
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URL: article/LEGI/ARTI/00/00/22/96/84/LEGIARTI000022968457.xml
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###### Article D147-31-1
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Les personnes relevant des dispositions de l'article D. 147-31 ne peuvent pas
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être placées sous surveillance judiciaire :<br />
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1° Si elles ont été condamnées à un suivi socio-judiciaire, sauf si cette
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condamnation a été prononcée pour des faits commis avant le 13 décembre 2005,
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conformément aux dispositions du dernier alinéa de l'article 41 de la loi n°
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2005-1549 du 12 décembre 2005 relative au traitement de la récidive des
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infractions pénales.<br />
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2° Si elles bénéficient d'une libération conditionnelle, la surveillance
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judiciaire peut toutefois être prononcée lorsque la libération conditionnelle
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s'est achevée à la suite d'une révocation totale ou partielle.
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@ -14,3 +14,4 @@ Identifiant: LEGISCTA000006182106
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- [Article D147-40](article_d147-40.md)
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||||
- [Article D147-40-1](article_d147-40-1.md)
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- [Article D147-40-2](article_d147-40-2.md)
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||||
- [Article D147-40-3](article_d147-40-3.md)
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@ -0,0 +1,30 @@
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État: VIGUEUR
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Type: AUTONOME
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Date de début: 2010-10-29
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Date de fin: 2999-01-01
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Identifiant: LEGIARTI000022968461
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URL: article/LEGI/ARTI/00/00/22/96/84/LEGIARTI000022968461.xml
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###### Article D147-40-3
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Le juge de l'application des peines peut suspendre l'exécution de tout ou partie
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des obligations de la surveillance judiciaire, y compris celles résultant d'un
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placement sous surveillance électronique mobile, pour des raisons médicales,
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notamment en cas d'hospitalisation de la personne. Cette décision est prise par
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ordonnance conformément aux dispositions de l'article 712-8.<br />
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La suspension est valable pour une durée maximale de trois mois. Elle peut être
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renouvelée selon les mêmes modalités si l'état de santé du condamné le
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justifie.<br />
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||||
Les obligations auxquelles était astreint le condamné, y compris celles
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résultant d'un placement sous surveillance électronique mobile, reprennent de
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||||
plein droit dès que le juge de l'application des peines constate, par
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||||
ordonnance, que l'état de santé de ce dernier ne justifie plus la suspension.<br />
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||||
Si le juge ne suspend qu'une partie des obligations, il peut modifier ou
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||||
compléter, pendant la durée de cette suspension, certaines des autres
|
||||
obligations et interdictions auxquelles est astreint le condamné, notamment en
|
||||
lui imposant comme lieu de résidence le lieu de son hospitalisation.
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@ -13,4 +13,5 @@ Identifiant: LEGISCTA000006150998
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- [Article D526](article_d526.md)
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||||
- [Article D527](article_d527.md)
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||||
- [Article D527-1](article_d527-1.md)
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||||
- [Article D527-2](article_d527-2.md)
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||||
- [Article D528](article_d528.md)
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@ -1,18 +1,19 @@
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État: MODIFIE
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||||
Type: AUTONOME
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||||
Date de début: 2010-04-03
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Date de fin: 2010-10-29
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||||
Identifiant: LEGIARTI000022052562
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URL: article/LEGI/ARTI/00/00/22/05/25/LEGIARTI000022052562.xml
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||||
Date de début: 2010-10-29
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||||
Date de fin: 2012-01-01
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||||
Identifiant: LEGIARTI000022968469
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URL: article/LEGI/ARTI/00/00/22/96/84/LEGIARTI000022968469.xml
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###### Article D527-1
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Conformément aux dispositions du dernier alinéa de l'article 729, la libération
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conditionnelle d'une personne condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité
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ne peut être accordée qu'après avis de la commission pluridisciplinaire des
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||||
mesures de sûreté prévue par les articles 763-10, R. 61-7 et R. 61-8.<br />
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||||
Conformément aux dispositions de l'avant-dernier alinéa de l'article 729, la
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||||
libération conditionnelle d'une personne condamnée à la réclusion criminelle à
|
||||
perpétuité ne peut être accordée qu'après avis de la commission
|
||||
pluridisciplinaire des mesures de sûreté prévue par les articles 763-10, R. 61-7
|
||||
et R. 61-8.<br />
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||||
Cette commission est saisie par le tribunal de l'application des peines lorsque
|
||||
celui-ci envisage d'accorder la libération conditionnelle, si elle ne l'a pas
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@ -20,15 +21,25 @@ déjà été par le juge de l'application des peines lors de l'instruction de la
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|||
demande conformément aux dispositions de l'article D. 526.<br />
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||||
Le président de la commission saisie par le juge ou le tribunal de l'application
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||||
des peines ordonne le placement de la personne, pour une durée d'au moins six
|
||||
semaines, dans le centre national d'évaluation prévu aux articles D. 81-1 et D.
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||||
81-2, aux fins d'une évaluation pluridisciplinaire de dangerosité assortie d'une
|
||||
expertise médicale réalisée par deux experts.<br />
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||||
des peines ordonne le placement de la personne dans le Centre national
|
||||
d'évaluation prévu aux articles D. 81-1 et D. 81-2, aux fins d'une évaluation
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||||
pluridisciplinaire de dangerosité assortie d'une expertise médicale.<br />
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||||
Cette expertise est ordonnée par le juge de l'application des peines en
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||||
application de l'article 712-21. A défaut, elle est ordonnée par le président de
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||||
la commission.<br />
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||||
la commission. S'il s'agit d'un crime pour lequel le suivi socio-judiciaire est
|
||||
encouru, elle est réalisée par deux experts et elle se prononce sur
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||||
l'opportunité du recours à un traitement utilisant des médicaments inhibiteurs
|
||||
de libido conformément aux dispositions de l'avant-dernier alinéa de l'article
|
||||
729.<br />
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||||
L'avis de la commission donné au vu de cette évaluation, qui fait l'objet d'un
|
||||
rapport transmis à la commission, et de l'expertise réalisée est valable pour
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||||
une durée de deux ans.
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||||
La durée du placement au Centre national d'évaluation est déterminée par
|
||||
l'administration pénitentiaire, au regard des informations relatives à la
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||||
situation du condamné transmises par la commission pluridisciplinaire des
|
||||
mesures de sûreté préalablement au placement.<br />
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||||
L'évaluation pluridisciplinaire de dangerosité est transmise à la commission.
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||||
L'avis de la commission donné au vu de cette évaluation et de l'expertise
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||||
réalisée est valable pour une durée de deux ans. Il doit être rendu au plus tard
|
||||
dans un délai de six mois à compter de la saisine de la commission. A défaut, le
|
||||
tribunal de l'application des peines peut passer outre cet avis.
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@ -0,0 +1,20 @@
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État: MODIFIE
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||||
Type: AUTONOME
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Date de début: 2010-10-29
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Date de fin: 2012-01-01
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Identifiant: LEGIARTI000022968477
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URL: article/LEGI/ARTI/00/00/22/96/84/LEGIARTI000022968477.xml
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###### Article D527-2
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||||
En cas de condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité, l'avis de la
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||||
commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté doit également être
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||||
sollicité, conformément aux dispositions des articles 729 et D. 527-1, avant un
|
||||
éventuel placement sous semi-liberté ou sous surveillance électronique
|
||||
probatoire à une libération conditionnelle ordonné en application des
|
||||
dispositions des articles 720-5, 723-1 et 723-7. Dans ce cas, à l'issue de
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||||
l'exécution de la semi-liberté ou du placement sous surveillance électronique,
|
||||
la libération conditionnelle peut être accordée sans qu'il soit besoin de
|
||||
demander à nouveau l'avis de la commission.
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@ -12,3 +12,4 @@ Identifiant: LEGISCTA000006166215
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- [Article D533-2](article_d533-2.md)
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||||
- [Article D534](article_d534.md)
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||||
- [Article D534-1](article_d534-1.md)
|
||||
- [Article D534-2](article_d534-2.md)
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@ -0,0 +1,30 @@
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||||
État: VIGUEUR
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||||
Type: AUTONOME
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Date de début: 2010-10-29
|
||||
Date de fin: 2999-01-01
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||||
Identifiant: LEGIARTI000022968484
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||||
URL: article/LEGI/ARTI/00/00/22/96/84/LEGIARTI000022968484.xml
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###### Article D534-2
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Le juge de l'application des peines peut, par ordonnance prise conformément aux
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dispositions de l'article 712-8, suspendre l'exécution de tout ou partie des
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obligations de la libération conditionnelle, y compris celles résultant d'un
|
||||
placement sous surveillance électronique mobile, pour des raisons médicales,
|
||||
notamment en cas d'hospitalisation de la personne.<br />
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||||
Cette suspension est valable pour une durée maximale de trois mois. Elle peut
|
||||
être renouvelée selon les mêmes modalités si l'état de santé du condamné le
|
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justifie.<br />
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Les obligations auxquelles était astreint le condamné, y compris celles
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résultant d'un placement sous surveillance électronique mobile, reprennent de
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plein droit dès que le juge de l'application des peines constate, par
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ordonnance, que l'état de santé de ce dernier ne justifie plus la suspension.<br />
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Si le juge ne suspend qu'une partie des obligations, il peut modifier ou
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||||
compléter, pendant la durée de cette suspension, certaines des autres
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obligations et interdictions auxquelles est astreint le condamné, notamment en
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lui imposant comme lieu de résidence le lieu de son hospitalisation.
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